Reprise des visites, sous quelles conditions ?
Depuis le 11 mai, les agences immobilières peuvent rouvrir leurs portes, et programmer des visites de logements à vendre ou à louer. Mais pas à n’importe quelles conditions.
C’est reparti ! Depuis lundi 11 mai, les agences immobilières ont rouvert leurs bureaux au public. Mais pas n’importe comment. Les professionnels ont évidemment dû s'adapter au nouveau contexte sanitaire. Gestes barrières, désinfection des bureaux, masques, gels hydroalcooliques… A ce prix, un semblant de vie normale peut recommencer.
Ne rien toucher lors des visites
Les agences peuvent donc accueillir de nouveaux clients… et programmer de nouvelles visites. Celles-ci ont en effet le droit de reprendre. Mais là encore, à certaines conditions.
Tout d’abord, les agents immobiliers exigeront à chaque visite le respect strict des gestes barrières. Parmi eux : le port du masque, le lavage de main au gel hydroalcoolique, et le respect de la distanciation sociale. Ensuite, il faudra éviter au maximum que les visiteurs touchent des surfaces de contacts. Dans le cas de biens inoccupés, ce sont donc les agents immobiliers qui ouvriront toutes les portes, fenêtres, tiroirs, et appuieront sur les interrupteurs. Sinon, c’est l’occupant du lieu (locataire, ou propriétaire) qui s’en chargera.
Les agences espaceront le plus possible les rendez-vous
La prudence demande de limiter le nombre de visites. Les vendeurs et bailleurs devront donc se montrer plus sélectifs que d’habitude, car ils auront moins de candidats simultanément. Nous réservons les premières visites aux acheteurs les plus motivés, qui ont exprimé avant la fin du confinement une envie réelle d’acheter un bien”, rapporte le président de Century 21 Laurent Vimont.
Le nombre de visiteurs sera limité
Les professionnels insistent : le nombre de personnes visitant un bien devra être réduit au strict minimum. L’idéal est de 1 ou 2 personnes maximum présentes dans chaque pièce. La présence d’enfants, elle aussi, sera déconseillée par les agences.
Dernier point à anticiper : les logements occupés (par un propriétaire, ou un locataire en fin de bail) seront plus difficiles à visiter que d’habitude. Pour rappel, l’agent immobilier ne peut imposer à un occupant une visite si celui-ci la refuse. Certains biens pourront donc encore, le temps que la crise sanitaire dure, se révéler difficile à vendre ou à louer.